Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont pu connecter le monde et l’uniformaliser. Ainsi, par le biais du crowd sourcing, on assiste à l’externalisation d’une activité de l’entreprise vers la foule. Cette stratégie d’externalisation trouve ses adeptes en entreprise comme sur la toile. Mais que cache cette politique prometteuse ? Zoom sur la face cachée de l’externalisation.
La situation en entreprise
Les raisons qui poussent une entreprise à externaliser sont basées sur le bénéfice des compétences et l’expertise du prestataire, de la réduction des coûts en limitant les investissements dans les activités externalisées. Ce système permet également à l’entreprise de se focaliser sur son cœur de métier et ainsi préconiser une flexibilité croissante dans un cas de sous-traitance.
Mais la pratique de ce système pourrait tout de même porter préjudice à l’entreprise. En optant pour l’outsourcing, la société assistera à sa perte de contrôle si les balises n’ont pas été mises en place lors de la contraction de la collaboration entre elle et le prestataire ce qui induira un lien de dépendance envers l’outsource. Ainsi, l’entreprise cliente perdra son savoir faire. Le choix d’une externalisation a été effectué afin d’avoir une longueur d’avance sur la concurrence puisque l’entreprise trouve son volume de travail diminué dans les tâches à faible valeur ajoutée pour ainsi pouvoir se concentrer sur les activités à fortes potentielles.de ce fait, en cas d’erreur du prestataire, l’avantage concurrentiel se trouvera handicapé.
Au niveau des coûts, l’externalisation résulte des réductions des coûts fixes et charges de l’entreprise. Il est à savoir que la face cachée de l’externalisation se localise à ce niveau puisque l’entreprise cliente aurait tendance à omettre les coûts de transactions essentiellement portés sur la recherche de prestataire, les coûts de négociation ainsi que la surveillance.
Externalisation par crowdsourcing
Domaine émergeant du management de la connaissance, le crowdsourcing se sert des internautes pour s’alimenter en termes de savoir-faire, l’intelligence et de créativité généralement effectués par un employé ou un entrepreneur. Ainsi, ces informations pourront booster la créativité de l’entreprise.
Les limites de cette pratique se trouvent dans la fiabilité des données puisqu’il faudra une population considérable pour étudier un comportement ou une statistique. Et les dérives dans ce domaine sont nombreuses. Il y a le bad buzz l’effet boomerang d’une mauvaise publicité pourtant au lancement a été « liker » par un bon nombre de participant mais certains préfèrent exceller dans la critique pour « troller » la communication.
Le crowdsourcing est un bon outil marketing et se situe comme l’indispensable du marketing direct en prévoyant une modération très stricte. Quant à l’externalisation en entreprise, il est important de tenir compte du facteur humain, détenteur de la cohésion sociale au sein de la société.